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Channel: Perles d'Orphée
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L’amour heureux du pêcheur

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

L’amour heureux du pêcheur

« Dans le bref espace d’un lied, Schubert fait de nous les spectateurs de conflits rapides et mortels. »  (Franz Liszt)

Franz Schubert ( 1797-1828)

Comment mieux se préserver, ne serait-ce que quelques instants, des affres politico-médiatiques du quotidien qu’en cherchant refuge dans la tendre simplicité d’une poésie simple flottant sur la mélodie mystérieuse composée par Schubert ?

La chaleur d’une voix,

la subtile scintillation d’un piano complice,

quelques tableaux de maîtres anciens pour décor,

et le chant d’amour d’un pêcheur rejoignant sa bienaimée, à la rame.

Des Fischers Liebesglück

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Croqueuse

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

Croqueuse

Cette femme majestueuse et tranquille, dès que plus personne ne la tenait dans les bras, se sentait oppressée par le mépris de soi-même qu’engendraient les mensonges et les dégradations auxquels elle s’exposait pour être tenue dans des bras.

Robert Musil – « L’homme sans qualités » Tome 1

Que celui qui ne lui a jamais ouvert grand…

Anna Caterina Antonacci – Carmen 2013

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A deux, humblement vers l’infini…

Le premier mot d’un vers

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

Le premier mot d’un vers

Inaltérable plaisir de lire et de relire, d’entendre et de ré-entendre, un texte dans lequel vibrent à l’unisson, confondus dans la densité de l’instant, l’émoi du poète, l’humanité d’un regard, l’humilité du sage, et l’empathie du sachant.

Inoubliable Laurent Terzieff !

Immortel Rainer-Maria Rilke !

Rainer-Maria Rilke (1875-1926)

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Mères : d’amour et de larmes !

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

Mères : d’amour et de larmes !

« Amour de ma mère, à nul autre pareil. Elle perdait tout jugement quand il s’agissait de son fils. Elle acceptait tout de moi, possédée du génie divin qui divinise l’aimé, le pauvre aimé si peu divin. »

Albert Cohen – « Le livre de ma mère »

Fallait-il que Maître Haendel, composant, en ces jours de 1723, son « Giulio Cesare in Egitto », eût été particulièrement inspiré par cette intemporelle image de l’amour maternel pour que naquît de sa plume sensible un aussi magnifique et poignant duettino pour contralto et soprano, « Son nata a lagrimar » (Je suis née pour pleurer).

[ . . . ]

Un des plus beaux duos qui se puissent entendre sur une scène d’opéra, pour un hommage musical à toutes nos mères, en ce jour qui leur est consacré.

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Le dégel du sourire…

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

Le dégel du sourire…

Allez ! Il faut bien le reconnaître, sans pour autant écorner l’admiration que nous portons à ces prodigieuses étoiles de la danse classique, leurs sourires — quand, bien sûr les rôles les commandent — sur les scènes de ballets d’où l’éclat de leurs talents nous extasie, sont bien souvent trop…

[…]

Mais le miracle n’est pas exclu et notre bonheur de spectateur alors atteint son apogée. Dans ces rares moments…

Don Quixote – Carlos Acosta & Marinela Nunez – Royal Opera House 2014-2015 (Photo Dave Morgan)

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« Héros de Crémone »

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

« Héros de Crémone »

« Si je prends un violon dans mes mains, je crois tenir une vie ».

« Le violon est le roi du chant. Il a tous les tons et une portée immense : de la joie à la douleur, de l’ivresse à la méditation, de la profonde gravité à la légèreté angélique, il parcourt tout l’espace du sentiment. L’allégresse sereine ne lui est… pas plus étrangère que la brûlante volupté… »

[…]

Extraits illustrés de « La page des violons » in « Voyage du Condottière » de André Suarès  — incontournable récit des voyages en Italie d’un esthète sensible et érudit, écrit au début du XXème siècle, dans une langue aussi belle que passionnée.

Edgar Bundy (1862-1922) – Antonio Stradivari. (détail)

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Fête de la musique

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

Fête de la musique

Si, comme moi, pour la fête de la « musique » de ce soir, vous rêvez d’être sourd, ne fermez pas vos pavillons sans vous être accordé auparavant un dernier formidable plaisir, une sorte de cigarette du condamné : cinq prodigieuses minutes de MUSIQUE… jouées par une bande de jeunes comme on aimerait en trouver beaucoup au coin de nos rues chaque 21 juin !

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« Goin’ home » : itinéraire d’une mélodie

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Vient de paraître sur   « De braises et d’ombre » :

« Goin’ home » : itinéraire d’une mélodie

Paul Robeson (basse) 1898-1976 – Voice of the century

Étrange écho de Negro spirituals dans ces mots de l’écrivain russe Anton Tchekhov ! Et pourtant, ce ne sont pas les chants nostalgiques afro-américains qui les ont inspirés, mais…

Antonín Leopold Dvořák (1841-1904)

Voilà donc le riche itinéraire du Largo du deuxième mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde : une mélodie élégiaque imprégnée des senteurs des forêts de Bohème, mâtinée de la sueur âcre des esclaves cueilleurs de coton, saupoudrée de bribes des légendes indiennes du Wisconsin ou du Minnesota qui peuplent la poésie de Henry...

Billet en deux parties

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Beau…! Simple…! Triste…!

« La faille du crépuscule…»

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

« La faille du crépuscule… »

Je le sais, je mourrai au crépuscule, ou le matin ou le soir !
Auquel des deux, avec lequel des deux – ça ne se commande pas !
Ô s’il était possible que mon flambeau s’éteigne deux fois :

Je suis passée sur terre d’un pas de danse ! …

[…]

Marina Tsvétaïéva (1892-1941

 

 

« Il n’a pas retenti de voix plus passionnée que la sienne » (Joseph Brodsky)

 

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« Mon choix le plus doux ! »

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

« Mon choix le plus doux ! »

Disparaître dans la seule contemplation du monde…
Une minute, un jour, le reste d’une vie…
S’abreuver à…

Henry Purcell (1659-1695)

« Ô solitude, my sweetest choice » d’Henry Purcell, magnifiquement servi par la voix d’Anne Sofie Von Otter accompagnée au théorbe par Jakob Lindberg sur des images superbes d’Elisabeth Gadd.

Le baroque en majesté !

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Les barbares

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Les barbares

Raphaël – École de philosophes à Athènes – 1509

En attendant les barbares

– Qu’attendons-nous, rassemblés sur l’agora ?

– On dit que les Barbares seront là aujourd’hui.

– Pourquoi cette léthargie, au Sénat ?
Pourquoi les sénateurs restent-ils sans légiférer ?

Parce que les Barbares seront là aujourd’hui.
À quoi bon…

[…]

A propos de Constantin Cavafy :

« Toute une vie en chuchotements et grisaille et des poèmes qui ont pourtant fondé vers le début du vingtième siècle la poésie grecque contemporaine. Comme Kafka… »

 

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Kuusi* – Valse avec ton arbre !

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

Kuusi* – Valse avec ton arbre !

*Kuusi : l’épicéa, en finnois ;  en anglais, the spruce.

Jardin d’Albert Khan (www.frawsy.com)

« En argot les hommes appellent les oreilles des feuilles
c’est dire comme ils sentent que les arbres connaissent la musique
mais la langue verte des arbres…

Clare Hammond – piano –  joue Sibelius : « Kuusi »

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A une passante

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

A une passante

¨Mirror- Portrait par Tigran-Tsitoghdzyan

Il y a comme cela des jours où la poésie nous saute à la gorge sans prévenir, sans pitié.

Que tout à coup la vie décide de nous gratifier, par surprise, sans raison, de la volupté d’un instant exquis, rare, effroyablement court, qui se résume à l’accident heureux d’une insoupçonnable et magnétique rencontre, et…

[…]

Merci, Serge, de dire mes mots ! 

Merci, Charles, de les avoir, hier, écrits !

Merci Madame, belle inconnue, d’avoir ce matin traversé mon chemin !

« Un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté… »

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Quels yeux tes yeux !

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Quels yeux tes yeux !

« Un jour, dans tes yeux
« Je verrais de la poésie, le regard implorant »

Vinicius de Moraes (Rio de Janeiro 1913-1980)

De Rio à Paris, avec Jeanne Moreau et Maria Bethania, un bien beau voyage poétique de fin d’été dans les yeux d’une bienaimée…

Saudade ! Saudade !

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Lumière du chœur : le Cantique de Jean Racine

Julia Florida

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Julia Florida

« Como queja de tu alma solitaria
« en cuya triste y mística plegaria     

  « florece sin cesar el sentimiento. »

 

La sérénade, l’homme mur que l’on surnommait alors, à juste raison, « le Paganini de la guitare », Agustin Barrios « Mangoré », l’avait certainement donnée à la jeune Julia Florida Martinez, de trente ans sa cadette, mais certainement pas à la manière d’un jeune premier grattant…

Agustin Barrios Mangoré (1885-1944)

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Et vous, l’aimez-vous…?

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Et vous, l’aimez-vous…?

Wyslawa Szymborska (Pologne 1923-2012)

Certains aiment la poésie

Certains –
donc pas tout le monde.
Même pas la majorité de tout le monde, au contraire.
Et sans compter les écoles, où…

π

[…]

Cette voix sensible, indépendante, qui avait décidé de raconter la vie, tout simplement, en quelques recueils, depuis Cracovie qu’elle ne quitta pour ainsi dire pas, obtint le Prix Nobel de Littérature en 1996…

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« S’étourdir jusqu’au vertige…»

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Vient de paraître sur « De braises et d’ombre » :

« S’étourdir jusqu’au vertige… »

Venez danser avec moi…

… Mais, — ne le dites à personne — la Tarentelle, je ne la danse pas « vraiment » comme le jeune pêcheur napolitain de Duret… Et encore moins (ben voyons !) comme nos deux danseurs étoiles du Het Nationale Ballet

Francisque Duret – Jeune pêcheur napolitain dansant la Tarentelle – bronze – 1833

Variations sur le thème de la Tarentelle, de la sculpture à la danse classique en majesté, en passant par un vieil air de variétés à succès et une page de la littérature romantique !

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